🍂 Croyances, Ă©motions et dĂ©pouillement intĂ©rieur🍂Â
| La Toussaint, les vacances, le pont de novembre : une occasion de se poser, de regarder en arrière depuis la trêve estivale pour mieux se projeter jusqu’à la prochaine escale. |
| Le paysage change et se pare encore plus de ces belles couleurs mordorées sur certains arbres et, sur d’autres, on observe le dépouillement. L’occasion de se délester. Se délester, pour quoi? pour lâcher ce qui ne sert plus, pour nous régénérer avant de reprendre notre croissance. |
| Cela m’amène à faire un parallèle avec nos croyances, convictions — celles qui nous portent, celles qui nous aident à tenir debout et aussi celles qui nous limitent. Nos croyances, nos convictions impactent nos émotions et nos comportements. |
| J’anime en ce moment pour un client le même stage auprès de plusieurs groupes sur le thème « affirmation de soi et confiance en soi pour maximiser ses relations ». Au fil des journées, je mesure la richesse des mondes intérieurs de chacun·e : les belles convictions de vie, les élans sincères… et aussi ces messages qui tournent en boucle, déforment la réalité et entravent parfois le passage à l’action. |
| Lors de mes accompagnements en bilan de compétences, je ressens aussi la force de ces croyances limitantes. Certaines ont été de véritables appuis à un moment de vie, des alliées pour tenir ou avancer. Leur limite, c’est qu’elles continuent d’agir alors que le contexte, lui, a changé et que l’envie de vivre différemment par le travail est modifié. |
| L’intelligence émotionnelle nous invite justement à sentir quand ces cadres de pensée ne sont plus ajustés. Développer cette conscience émotionnelle, c’est agrandir notre zone de liberté intérieure. C’est repérer quand par exemple, la peur, la culpabilité ou le besoin de reconnaissance prennent le volant, et apprendre à remettre un peu de souplesse dans nos réponses. C’est aussi accueillir avec bienveillance ces parts de nous qui ont cru, à juste titre, que “se protéger” était plus sûr que “se montrer”. |
| Depuis quelques semaines, j’explore moi-même cette intelligence émotionnelle à un autre rythme. Une façon d’affiner ma présence, d’écouter plus finement ce qui se vit — en moi et chez l’autre. C’est exigeant et profondément vivant. |
| Dans mes accompagnements comme dans ma vie, je mesure à quel point nos émotions sont des messagères précieuses : elles nous guident, nous alertent, nous transportent… et parfois nous emportent. |
| L’enjeu, pour moi, n’est pas de les contrôler, mais de ne plus en être esclave. |
| Et peut-être que ce moment de l’année nous invite justement à cela : à explorer nos “vérités”, à voir en quoi elles nous élèvent, nous nourrissent ou, au contraire, rétrécissent notre vision du monde. |
| Alors que la nature se dépouille pour mieux se régénérer, c’est peut-être à notre tour de laisser tomber quelques feuilles devenues inutiles : ces croyances, ces réflexes ou ces certitudes qui ne nous protègent plus vraiment. Faire place nette pour accueillir du neuf. Retrouver le mouvement, la respiration, l’espace. |
| Cette période nous offre une belle opportunité d’alignement intérieur : reconnaître ce qui, en nous, demande encore de la lumière, et choisir consciemment ce que nous voulons garder, transformer ou laisser partir. |
| Je nous laisse à nos moments de réflexion respectifs pour choisir en conscience ce qui est le mieux et le plus juste actuellement à faire. |
| Comme les arbres, nous pouvons faire confiance au cycle : ce qui se défait aujourd’hui prépare déjà le renouveau de demain. Ce travail sur les croyances, nos convictions profondes qui nous portent aussi sont un thème du bilan de compétences: se poser sur ce qui vous anime, vous porte et avoir l’audace de vous lancer lors de cette intersection sur votre chemin de vie. Et en formation ? J’aime la notion de voyage en U. On commence par descendre ensemble : on explore, on questionne, on gratte les évidences. C’est le temps où chacun se regarde dans le miroir, prend conscience de ses mécanismes et de ses fonctionnements. On apprend à les accueillir plutôt qu’à les subir, à repérer ce qui se joue en soi et dans la relation. C’est parfois inconfortable, toujours riche. Au creux du U, il se passe quelque chose de précieux : un moment de bascule où l’on se connecte à soi, à ce qui est plus profond et plus authentique. C’est un espace de présence, d’écoute de soi de ses ressentis et d’éclaircissement. Puis vient le temps de la remontée : avec de nouvelles clés, on reconstruit autrement. On transforme la conscience acquise en leviers concrets d’action. On se met en mouvement, on expérimente, on agit différemment — non pas par injonction extérieure, mais parce qu’on a trouvé un nouvel élan intérieur. Mon rôle est d’accompagner ce voyage : créer un cadre sécurisant pour oser descendre, soutenir la traversée émotionnelle, et rendre possible la remontée vers une action plus consciente, plus ajustée et plus confiante. A une prochaine fois pour des moments inspirants, éclats de vie, des ressources pour nourrir les transitions humaines avec justesse et sens et un aperçu de mon actualité, à la croisée de la transmission, du coaching et du vivant. Prenez soin de vous et belle exploration de votre monde intérieur. |
