Quand avez-vous écouté quelqu’un pour de vrai, sans chercher à répondre ?

Dans nos échanges du quotidien, on parle beaucoup. On explique, on justifie, on argumente. Et parfois… on ne se comprend pas.
Et si, au lieu d’ajouter des mots, on osait le silence ?
Dans mes formations sur les habiletés relationnelles, il y a un jeu que j’affectionne particulièrement pour cela : The Mind.
Un jeu à la fois déroutant de simplicité… et redoutablement puissant dans ce qu’il fait vivre.
Là où les mots s’arrêtent
Ce que j’aime avec The Mind, c’est qu’il nous emmène sur un autre terrain. Celui du ressenti, de la présence, de l’écoute profonde.
Il se joue sans paroles, sans gestes, sans signaux convenus.
On y avance ensemble, juste en étant là. Pleinement. Ensemble.
Cela peut paraître étrange, voire un peu ésotérique pour les esprits très cartésiens — et pourtant… L’expérience est souvent frappante de justesse. On perçoit des choses subtiles, on se synchronise, on apprend à ralentir.
The Mind devient alors plus qu’un jeu. Il devient un rituel de centrage collectif, une manière douce et puissante d’ouvrir une session, de poser une intention commune, de tisser un lien invisible mais bien réel entre les participant·es.
Une pédagogie du vécu
Les effets de cette pratique sont multiples :
- On développe une écoute fine, une attention portée aux signaux faibles, au rythme de l’autre
- La cohésion de groupe s’installe en douceur, dès les premières minutes
- On expérimente la patience, la confiance, l’intuition
- On sort du mental, on ralentit… et on revient à soi, à l’instant présent
- On questionne ses automatismes de communication : ai-je besoin de parler pour être en lien ? Est-ce que je laisse de la place au vide, au silence, à l’autre ?
Et surtout : on ressent, on vit, on incarne.
Car la relation, ce n’est pas une théorie à maîtriser. C’est une expérience à vivre.
Et cela commence dans le corps.